Le label de biodégradation existe depuis 2015 et prend de plus en plus d'importance dans l'évaluation des textiles durables. En effet, les entreprises ne doivent pas seulement agir de manière responsable lors de la fabrication de leurs produits, mais aussi de plus en plus à l'avenir lors de leur élimination. Les produits textiles biodégradables doivent se dissoudre intégralement dans le sol et les résidus des processus de teinture ou d'ennoblissement ne doivent pas avoir d'influence négative sur l'environnement. Mais ce n'est pas le cas de tous les produits en fibres naturelles. De nombreux textiles sont traités avec tellement de produits chimiques qu'ils ne peuvent pas se biodégrader sans substances nocives - même s'ils ne sont en fait composés que de coton. Pour aider les fabricants de textiles à y voir plus clair, l'institut Hohenstein a lancé un label qui teste et évalue la biodégradabilité des produits textiles dans le sol.
Hohenstein observe très précisément tout ce qui se passe lors de la décomposition dans le sol de différents matériaux à base de fibres - à quelle vitesse ou à quelle lenteur ils se dissolvent, ce qui reste d'eux. Le test dure généralement entre quatre semaines et douze mois, en fonction du matériau et de la question posée, et peut être réalisé au choix dans des conditions de laboratoire définies ou dans des conditions de terrain réalistes. Les tests sont effectués dans un sol expérimental standardisé, dans des conditions aérobies, et l'activité biologique est surveillée à l'aide de différents paramètres tels que la température, l'humidité du sol, la demande chimique en oxygène, la respiration du sol, etc.
À la fin des essais, le taux de dégradation du produit est déterminé sur la base de ce qu'il reste de la matière, ainsi que la compatibilité ou la charge environnementale. Celle-ci est déterminée par des études écotoxicologiques ou des analyses chimiques.
Pour obtenir un label ou un certificat, une dégradation d'au moins 90 pour cent doit être démontrée après douze mois. En outre, les résidus doivent être inoffensifs sur le plan écologique.
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