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LISTICLE/07/27/2022
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trucs pour le bikepark

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Parc d'attractions sur deux roues - c'est ainsi que l'on pourrait aussi appeler un bikepark. Du moins, tant que l'on ne se fait pas éjecter. Pour que l'excursion sur les pistes se déroule sans accroc, tant pour les professionnels du VTT que pour les débutants, nous avons recueilli lors du Sunlight Camp & Ride à la Bike Republic de Sölden les conseils de professionnels du VTT Jasper Jauch, grâce auxquels presque rien ne peut plus aller de travers.

Tout d'abord, les bases : qu'est-ce qu'un bikepark ? Alors que de nombreux petits spots, gérés par exemple par des associations, portent le nom de bikepark, le bikepark classique se distingue par quelques caractéristiques spécifiques. Il se compose d'un réseau de pistes de descente de différents niveaux de difficulté. La montée se fait généralement en ascenseur ou en navette. Il existe également d'autres infrastructures autour du parcours : des stations de location, un magasin de vélos, des parkings et des installations sanitaires, mais aussi des panneaux de signalisation sur les sentiers.

Professionnel du VTT, Jasper Jauch a déjà visité plusieurs bikeparks, donne des cours de technique de conduite aux jeunes cyclistes* et ses tutoriels sont également très appréciés sur YouTube. Grâce à ses conseils, qui vont de la technique de conduite à l'équipement en passant par le comportement, les débuts dans les bikeparks sont réussis, même pour les débutants. Et même si l'on pratique beaucoup, cela ne fait pas de mal de se rappeler les choses les plus importantes.

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Participer à des ateliers de vélo : Booster de technique de conduite pour tous

Quand on en a la possibilité, les ateliers sont une bonne chose. Surtout quand on n'est peut-être jamais monté sur un vélo auparavant. "Cela permet de ne pas se tromper de méthode dès le départ. On est pour ainsi dire une page blanche et si on apprend tout de suite correctement, on n'aura pas de problèmes plus tard pour devoir rattraper les erreurs". La plupart des bike parks proposent des ateliers pour débutants, où l'on peut apprendre la bonne technique de conduite. Mais il existe aussi des offres spéciales avec des pro-riders pour les habitués du park qui souhaitent améliorer leurs tricks et leurs sauts, afin de faire passer leur technique à un autre niveau. Quant à savoir si l'on préfère rider en groupe et rencontrer de nouvelles personnes ou suivre un coaching individuel, cela dépend de chacun. "Personnellement, je trouve l'apprentissage en groupe toujours cool et je ne peux que le recommander. Mais le coaching individuel est bien sûr tout aussi valable. Certains n'aiment tout simplement pas se mettre à nu devant les autres, ont peur et ne veulent pas non plus retarder le groupe", explique Jasper Jauch.

Les ateliers de groupe permettent non seulement d'apprendre la technique de conduite, mais aussi de rencontrer de nouvelles personnes.
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Safety first : ne pas oublier l'équipement de protection

Comme toujours lorsqu'on est dehors, la sécurité passe avant tout. Et plus ça va vite, plus il est important de prendre des mesures pour éviter le pire en cas de problème. Bien sûr, le casque est essentiel en VTT. Dans les bikeparks, il peut même s'agir d'un casque fullface qui protège également le visage en cas de chute. On continue avec des pads pour les coudes et les genoux ainsi que des t-shirts et des pantalons de protection.

"On voit souvent des gens emprunter un vélo électrique et monter et descendre quelque part en hot-pants, t-shirt et demi-coque. C'est souvent à ce moment-là qu'ils font de vilaines chutes et se blessent, ce qui leur ferme à jamais les portes du VTT, parce qu'ils n'en ont plus envie", raconte Jasper Jauch.

"Personne ne naît professionnel et tout le monde a commencé un jour", c'est pourquoi la protection est toujours importante, mais surtout au début. Mais avec un peu plus d'expérience, il faut aussi être conscient qu'en VTT, on prend toujours certains risques et que des chutes se produisent. Le risque de rentrer chez soi avec des dents cassées est nettement plus faible avec un casque fullface.

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Better together : prendre soin des autres

Dans les bike parks, il peut arriver qu'il y ait un peu de monde sur les parcours les plus populaires. Pour Jasper, penser que l'on a payé son ticket et que l'on est donc quasiment locataire de la piste est une mauvaise approche, que l'on soit débutant ou professionnel. Le VTT vit de sa communauté, dans laquelle le respect mutuel est une pierre angulaire importante.
"Si vous remarquez qu'il y a quelqu'un derrière vous, vous devriez laisser passer l'autre à un endroit sûr. Je trouve que l'aspect communautaire du VTT est extrêmement important et que cela implique de faire attention aux autres et de se parler. Après tout, nous pratiquons tous le même sport". Lors des ateliers et des camps, on fait en outre la connaissance de personnes partageant les mêmes idées, on peut glaner des conseils et on fait en même temps partie de la famille du VTT.

Le VTT en tant que sport, c'est aussi une communauté
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Entretien du matériel : aime ton vélo ou emprunte-en un

Pour le reste, Jasper conseille que le vélo soit généralement en bon état pour pouvoir s'amuser dans le bike park. "Le réglage de la détente ne doit pas être trop rapide. Cela signifie que les éléments de suspension ne doivent pas se détendre beaucoup trop vite après avoir été comprimés, car cela renforce généralement les coups venant d'en bas ou on a l'impression de passer par-dessus le guidon et d'être déstabilisé". En cas d'incertitude, le mieux est de demander à un professionnel de regarder sur le vélo si tout est adapté.

"On peut aussi essayer la première descente dans un bikepark avec son propre vélo. Mais il devrait au moins s'agir d'un VTT", explique Jauch. En général, il serait donc possible d'essayer d'abord sur un hardtail. Moins le vélo est amorti, plus il faut être actif. Techniquement, cela devient plus facile et plus amusant lorsque le vélo pardonne davantage et soutient son pilote. Sur place, de nombreux magasins de vélo proposent des vélos de location à l'essai, dont les frais peuvent ensuite être déduits de l'achat d'un nouveau modèle.

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Un bon investissement : le bon vélo

Si l'on investit dans un nouveau vélo pour le bike park, il faut avant tout que la taille soit adaptée et qu'il s'agisse du bon VTT pour le domaine d'utilisation. Dans ce contexte, il n'est pas non plus mauvais de se pencher sur les débattements de suspension et donc sur les différentes catégories de vélos, afin de déterminer quel VTT convient le mieux à sa propre utilisation.

"Il vaut mieux faire attention à la taille, à l'ajustement et à la bonne catégorie plutôt que d'avoir un équipement vraiment cher. En tant que débutant, l'équipement le plus cher ou un équipement professionnel n'est généralement pas le plus judicieux et il est préférable d'acheter la bonne taille et le bon modèle de VTT en fonction de son niveau de pratique et des parcours qu'il emprunte". Sinon, les investissements importants sont encore le casque et les gants et, comme déjà mentionné plus haut, un équipement de protection adapté.

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Choix de l'itinéraire : Mieux vaut embarquer easy

Comme toujours lorsqu'on apprend quelque chose de nouveau, il faut d'abord commencer simplement, puis aller vers ce qui est plus difficile. Dans un bikepark, cela signifie commencer par des pistes bleues et une vitesse mesurée, et ne pas se lancer directement sur les plus gros kickers et sauts. Comme les pistes de ski, les parcours du bike park sont aménagés selon différents niveaux de difficulté. Comme en hiver, elles sont classées de bleu/vert (facile) à noir (difficile) en passant par rouge (moyen).

Pour les professionnels, il est bien sûr tout aussi important de commencer par un échauffement décontracté. En même temps, il ne faut pas non plus s'aventurer sur le parcours le plus difficile en fin de journée, alors que l'on est déjà fatigué. "Il n'y a pas non plus de dernière descente. Il faut toujours dire l'avant-dernière, puis s'arrêter tout simplement", donne Jasper comme autre conseil pour éviter que la tête ne s'éteigne avant même d'être descendu de la montagne.

Sur les trails, des plus faciles aux plus difficiles, il faut
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La règle d'or : regarder là où l'on veut aller

En ce qui concerne la technique de conduite, il existe également quelques astuces qui facilitent les débuts, mais dont se servent également les professionnels. "Toujours regarder loin devant soi. A l'entrée du virage, le mieux est d'avoir déjà en vue la sortie du virage et, à la sortie du virage, la prochaine entrée du virage. Il sera ainsi plus facile d'arrondir les virages". Car la roue va toujours là où l'on regarde. Mieux vaut donc ne pas perdre de vue le talus.

Un autre bon conseil pour les débutants est aussi de ne pas trop reculer, de garder les bras trop tendus et les jambes trop fléchies. Cela crée beaucoup de risques. "Il vaut mieux laisser les épaules en avant et avoir tendance à tendre les jambes plus que ce dont on se sent capable", conseille Jauch. Cela permet d'avoir une position plus centrale sur le vélo et d'être capable d'agir même dans des situations de stress, car on peut mieux corriger les erreurs. Petit à petit, la technique de conduite peut être adaptée, on bouge davantage le vélo sous le corps.

Règle d'or : toujours regarder où l'on veut aller
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